Pascaloup de Savoie

Raimu (César) et Pierre Fresnay (Marius)

"Si cet homme veut naviguer, vous n'avez pas le droit

de l'en empêcher" / Monsieur Brun.

Sur les Sables d'Olonne, une navigatrice

et 19 navigateurs se préparent à hisser

la gran'voile de la solitude.

Pendant des semaines, ils ne toucheront

pas terre, aux prises qu'ils seront

avec la mer.

La foule qui reste à quai les accompagne

à la force de l'envie et jure de ne faire

aucune escale pendant leur tour du monde.

Lance Armstrong rattrapé par l'Union

Cycliste Internationale, nous pouvons être

encore plus fiers de rouler moins fort

mais à l'eau claire.

Et hier matin, la température du bidon 

à l'air avait de quoi réveiller un Chat

dans le col du même renom.

Quelques virages avant l'Oratoire

où j'ai appelé, avec Johnny, le Ciel

au secours d'une amie ("ô Marie,

veille sur Gabrielle!"), j'ai dû m'employer

pour affronter la pente franche empreinte

de poudre blanche.

Et d'un autre coup de rein, j'ai basculé

vers Monthoux et Jongieux, où j'ai résisté

à la tentation de m'arrêter à l'adorable

Auberge "les Morainières" (deux étoiles

fraîches au guide Michelin pour le chef

Mickaël Arnoult).

 Messe haute             Une anguille sous cloche

 Monthoux 15/08/13...     au coeur de Jongieux?  

Rien à voir avec l'Auberge rouge

qui empêchait les voyageurs

de repasser au vert...

La suite du parcours (Chanaz, Portout,

Brison Saint-Innocent, Aix-les-Bains,

Le Viviers, Ragès, Chambéry-le-Haut,

Mérande) dépensa moins de calories.

84 kms au compteur et dans l'âme

que du bonheur!

Comme je me l'étais promis,  j'ai réalisé hier

(à la descente d'un joli petit TER) le parcours

qui manquait à mon développement, de Modane

au Col du Mont-Cenis.

Et le temps a suspendu son vol,

au-dessus de ce lac qui ne fait pas barrage

à nos envies de voyage en Italie...