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Froid de canard
j'enterre ma vie de glaçon
merci ma puce
Dans ton escarcelle,
le bonheur n'est pas épuisé.
Il te reste du bon temps à puiser
avant de monter dans la nacelle.
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Brigitte Bardot (Javotte) et Bourvil (Hippolyte) font le mur pour " le trou normand " (1952)
Quand je te porte,
j'ai de la branche.
J'enracine de la sorte,
mon cœur, ta robe blanche.
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Bien entouré par Karine et Régine,
je me fie au vernissage.
Je porte des lunettes de soleil,
l'idéal pour tester l'ombre.
Chaque artiste exposée a-t-elle le goût
de soi ou tout autant celui des autres ?
J'en connais Une qui échappe
au soupçon d'un poète bon pour la trappe.
Nigaud n'est pas l'éloge que je lui dois,
en dédicace de la fresque
dans la galerie de Maman :
" Pour Chantal,
épatante à plus d'un art,
à plus d'un regard."
La jeune femme avoue son penchant
pour le vieux garçon ; ému aux armes
sans salut, il se dévoue, le soir approchant,
au soleil comme à la victoire sur les larmes.
