Je suis convaincu d'être dans le camp du bien ;
pour le second tour, il est légitime de manifester
contre le camp du mal. Dans l'urne, l'avis de chien
ne saurait, plus que ma laisse, la France empester.
Je suis convaincu d'être dans le camp du bien ;
pour le second tour, il est légitime de manifester
contre le camp du mal. Dans l'urne, l'avis de chien
ne saurait, plus que ma laisse, la France empester.
Il faut plaire aux électeurs de Mélenchon,
le voile islamiste dans l'espace public
devient une expression féministe.
Il faut séduire les électeurs de Jadot,
le développement minable sera coupé
pour planter 160 millions d'arbres.
Il faut empêcher le retour du peuple,
l'affront républicain doit fleurir
dans les rues pour continuer à mentir.
Les mots adverses du premier dimanche
me bercent illico pour le second tour.
Je les siphonne en chemise blanche ;
qui voit ces veines voit la trousse de secours.
Ô cabinet privé,
peux-tu me conseiller ?
Comment convaincre les gens
qui ont un quartier contre moi ?
Montre-leur la lune.
Le jardinier ratisse large ;
il en est tout hérissé, le peuple.
Au fond de la cabane,
la tentation du coup de pelle.
En tête, un vers de Paul Valet, à la mémoire
des 2481 morts de la rue allant de 2018 à 2021.