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Un rayon de plus au soleil du collège
Les écrans de fumée n'ont pas éteint le feu
dans le regard des élèves et des enseignants.
Tous couvent des yeux la rentrée prochaine ;
elle ne perdra personne si la classe reste humaine.
Grand dessin : Fabien Clairefond
À chaque foi(s) que monsieur Alain Finkielkraut s'exprime,
comme il se doit de lèse-médiocrité il commet un crime.
Une collègue, banalement de gauche, me dit
qu'il a dépassé la date de péremption.
Je lui rétorque : " Sans discussion,
beaucoup moins que la vermine de Nuit debout
ou les gueux en gilet jaune qui l'avaient agressé à Paris. "
Les professeurs sont sur les rotules ;
des apprentis chevaliers s'agenouillent
devant les gentes filles qui les ignorent :
le tournoi de fin d'année, personne ne l'adule.
Vous cherchez un bon collège pour votre enfant
de CM2 ? Inscrivez-le à l'Épine (dorsale) de Novalaise.
Le taux de réussite au brevet est élevé
depuis plusieurs années ; une section aviron,
solidement ancrée dans l'emploi du temps,
cultivera son sens de l'effort et du dépassement ;
le plan montagne et la classe de lac renforceront
sa conscience du vivre ensemble ; il pourra s'engager aussi
dans plein d'autres projets, connaître le bonheur pédagogique
de voyager en France ou à l'étranger ; son orientation
tiendra compte de ses résultats et de ses potentialités.
Votre enfant veut devenir ce qu'il peut devenir ;
c'est au collège de Novalaise qu'il faut l'inscrire.
Tout en haut de la République,
on ne doit pas aller souvent au tableau
de la réalité. Elle est critique.
La décision du Président brille
par son manque d'égards.
Elle ne tient pas compte de l'épuisement
à l'écran ou en classe des professeurs,
de l'inutilité de la présence de tous les élèves
pour les deux dernières semaines scolaires,
et du travail de forçat demandé aux agents,
qui doivent désormais remplir les salles
qu'ils avaient pris soin de vider.
Au royaume de l'absurdie,
la France est en marche.
