Pascaloup de Savoie

Rhinocéros rouge, sculpture de Xavier Veilhan exposée en 2007

Le Centre Pompidou vient de lancer

son musée virtuel.

Mais, à la différence de certaines galeries

participant au Google Art Project,

l'offre du bâtiment de Beaubourg à Paris

ne répond pas à une demande

de déambulation superficielle.

Dès la page d'accueil, l'internaute éclairé

par sa soif de l'art est invité à construire

sa propre visite, avec mot(s) clé(s)

ou question adaptée.

On peut bien évidemment revivre

certaines des expositions qui ont marqué

l'histoire du lieu, par exemple "Dada",

"Paris - New-York" ou "Matisse".

Trois ans de travail ont été nécessaires

pour numériser cet océan documentaire

(collections, biographies d'artistes,

photos, vidéos) et favoriser le surf intelligent.

L'écume de cette grande vague évolue

au fil des jours, comme l'explique Emmanuelle

Bernès, responsable du service multimédia :

"L'accrochage des oeuvres change tous les

dix-huit mois ; l'enjeu est de dévoiler au fur

et à mesure les 76000 oeuvres qui dorment

dans nos réserves..."

Cette phrase clé du poème "Easter",

composé en 1916 par le poète irlandais

William Butler Yeats link ,

a permis d'ouvrir la porte de l'édition 2011

de la Biennale d'Art contemporain de Lyon,

que nous avons eu le privilège de découvrir

grâce à madame Ferrand - professeur

d'arts plastiques.

Nombre d'oeuvres ont retenu notre attention,

mais au titre d'un parcours de 3e comptant

pour l'histoire des arts, vous nous permettrez

de nous arrêter devant "la forteresse" conçue

par Robert Kusmirowski          link

Le poids de cette mémoire devrait dans un avenir

proche changer, pour un temps, la figure du CDI...

  Robert Kusmirowski, Stronghold © Blaise Adilon.