S'il est un sentiment à ne pas perdre dans la vie,
c'est bien celui que peut générer l'empreinte des
temps moins reculés (en termes de civilisation).
Le 16 juin, à Aix-les-Bains, les latinistes du collège
ont eu le privilège d'abolir le superflu de l'existence,
grâce à madame Karine Ratel, professeur de lettres
classiques, accompagnée de Michel, Renan et Bibi.
Après la place des thermes et l'église Notre-Dame
où il nous fut donné de relever et de déchiffrer trois
sacrées inscriptions,
le musée Faure aura vu 9 Muses dans la chambre
reconstituée de Lamartine (en un seul mot) et des jolis
jeux de mains sur les sculptures de Rodin...
Mais nous n'avions pas fini de ne pas rester de marbre.
Au musée lapidaire, Anaïs a su merveilleusement nous
faire prendre le pli des vieilles pierres. Pour conclure
en beauté, le temps de contourner quelques antiquités
dansantes, elle a décoché une flèche de lumière
sous un arc funéraire.
Non, décidément, le latin n'est pas une langue morte ;
contre les temps sauvages, la culture d'une bonne
élocution toujours l'emporte.