Dans une équipe de football, où comme le dirait
le regretté Coluche, il peut n'y avoir qu'un esprit,
mais il y a presque toujours une colonne vertébrale,
du gardien de but à la ligne offensive.
On peut en avoir plein le dos (du manque de réussite,
de la résistance adverse, des erreurs de l'arbitrage),
il faut sans cesse se porter vers l'avant.
A ce feu-là, on pouvait compter sur l'ami Franck et
c'est assez dire le manque qu'il va laisser dans le camp
tricolore. Sans lui, en Coupe du Monde, il sera difficile
à nos Bleus de contourner la nuit. Par rapport au Brésil,
à l'Argentine, à l'Allemagne, à l'Italie et à l'Espagne, la
sélection de Didier Deschamps en est à l'aube de l'histoire
sportive. Mais le regard lointain de Ribéry poussera
peut-être les nôtres à se transcender. Avec les tripes,
tout arrive !